mardi 15 novembre 2011

Une coupe de Vin

C'était un après-midi du mois de janvier, typique de l'hiver québécois que l'on connais. L'air était glacé, tout comme les trottoirs des rues de Montréal. Ses pas crissant sous la neige, elle monta les marches prudemment vers le 3eme étage d'un immeuble comme les autres, coincés mur a mur, tous identiques et légèrement décrépis. Arriver, elle cogna deux trois coups à la porte, puis attendit, impatiente, transit par le froid sibérien qui accompagnait la course décroissante du soleil. La porte s'ouvrit sur un jeune homme, grand, beau brun, sourire aux lèvres lorsqu'il reconnut son invité. Elle se tenait la, le souffle chaud buhant ses lunettes, grelottant malgré son manteau d'hiver, un sac d'épicerie à la main, le nez rougit par la basse température de l'extérieur. Un seul regard suffit, elle s'empressa de pénétrer à l'intérieur alors qu'il refermait la porte derrière elle. Essuyant ses bottes sur le tapis de l'entrée, il la salua cordialement. Se débarrassant de son manteau, elle lui tendit le sac qu'elle avait apportée. Y jetant un œil, il y trouva les éléments manquant du repas qu'ils avaient convenus ainsi que deux bouteilles de vins. La soirée s’annonçait bien.

Ils prirent ensuite la direction de la cuisine, déposant le sac sur la table, s’enquérant l'un de l'autre, prenant rapidement des nouvelles. Ils s'étaient vu pour la dernière fois au début de la semaine passé. Bien qu'ils aient discuter régulièrement sur facebook ou skype, la proximité actuelle n'avait pu être combler depuis. Revenant du travail, elle portait un chemisier simple accompagner d'un veston, lui était plutôt relaxe, un simple t-shirt comme les autres, une pair de jeans, assez banale. Échangeant rires et sourires, ils ouvrirent la première bouteille, trop tôt encore pour commencer a préparer le souper.

Coupe en main, déjà un peu pompette après une bouteille et demi, elle se pencha vers lui, volant un baiser fugace. Bien que pris de cours, il ne resta pas indifférent a son geste. Sourire aux lèvres, elle lui murmura suavement ''- j'ai envie de toi tu sais...'' Il n'en fallut pas plus pour allumer le feu qui bouillait déjà en eux. Elle jeta ses lèvres sur les siennes, avec fougue, avec désir. Il glissa ses mains sur ses hanches, enhardit. Elle passa ses mains dans ses cheveux, s'accrochant à lui. Exalté par l'alcool, leur corps mués par cette attirance sexuelle, ils laissèrent libre cours à leur pulsions. Les baisers se firent plus langoureux, les caresses plus osées, jusqu'à ce qu'il s'attaque à son chemisier, presser de l'en débarrasser, pouvoir profiter de sa poitrine ferme et si délicieuse. A son tour, elle lui retira son chandail, laissant ses mains parcourir son torse nu. Elle avait de plus en plus chaud, et son esprit engourdit par le vin n'avait plus que pensée charnue et cette envie de lui faire l'amour. Elle le sentait tout aussi excité, et pas seulement de par l'intensité de ses baisers mais aussi par le membre qu'elle sentait devenir dur dans son jean, jean qu'elle décréta soudain de trop, détachant sa ceinture pour lui enlever. Lui en fit de même, la déshabillant non seulement du regard, mais lui retirant son bas pour la découvrir en petite tenue, des plus attirantes.

Il la coucha sur le lit, jetant son corps sur le sien, pétrissant ses cuisses, ses seins et ses jolies petites fesses. Il désirait tout d'elle, surtout en cet instant. Il frémit lorsqu'elle glissa une main vers sa fabuleuse érection, caressant fébrilement sa verge. Il se trouvait déjà assez chaud, mais apparemment elle savait toujours rehaussé la situation. Il passa une main derrière le dos de celle-ci, dans l'intention de lui dégrafé sa brassière. Il mit peu de temps à l'en délester, se jetant avidement sur ses seins libérés. Sa langue arracha des gémissements alors qu'il s'occupait des rondeurs. Il savait pertinemment que c'était ce qu'elle préférait par dessus tout comme préliminaires et il ne tarda pas a vérifier qu'elle mouillait déjà abondamment. Le glissement de sa main sur son sexe humide lui valut un frémissement de son corps entier et il s'en délecta. Elle le renversa alors sur le dos, prenant place sur le haut. Il ne riposta pas, surtout lorsqu'elle passa sa langue sur son oreille, puis descendit vers ses mamelons. Pas de doute, elle savait ce qu'elle faisait. Elle avait garder souvenir qu'il appréciait beaucoup ce traitement. Elle se régala de ses gémissements, attiser par ceux-ci. N'en pouvant plus, il lui inséra deux doigts dans sa fente et commença à la masturber, ce qui brisa momentanément sa concentration a exécuter la tache qu'elle faisait l'instant d'avant.

Les baisers reprirent de plus belle, avec une intensité hallucinante. D'ailleurs, le moment l'était lui aussi a sa manière. Elle entreprit ensuite de lui retirer ses boxer, une main saisissant son membre ériger, pour ensuite passer délicatement sa langue sur son gland a vif. Sa bouche s'occupa avec délectation de faire vivre une gamme de sensation à son partenaire. Ce dernier, qui au bout de quelques minutes à peine avait atteint sa limite de résistance l'arrêta. Il la jeta brusquement sur le côté, lui arracha presque le dernier morceau de vêtement qui la couvrait et dévora goulûment la chatte de celle-ci, dégoulinante. Elle se sentit alors prise de bouffée de chaleur intense, et son esprit perdit la carte totalement. N'en pouvant plus, elle le supplia de la prendre, démontrant à quel point elle avait envie de lui, de le sentir en elle. Il céda a ses supplications, sans trop de difficulté d'ailleurs, et glissa son sexe avec aisance, tellement elle mouillait d'excitation. Il la pénétra, vas et viens, la faisant gémir de tout son être, répétant son nom. Pendant 1h et encore, elle dessous et lui dessus, inversant les rôles, échangeant baisers et jouissance. Elle s'écroula au bout de 6 orgasmes, alors qu'il venait enfin, d'un orgasme puissant comme il en avait peu connu, en elle. Épuisés, ils restèrent coller l'un a l'autre, cherchant leur souffle. Comme à l'habitude, ils avaient eut une sacré baise. L'appétit refit alors surface et c'est en rigolant qu'elle lui rappela qu'ils n'avaient toujours pas souper. La soirée était encore jeune.  

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