jeudi 17 novembre 2011

Quand je te lis

Baloté, trans-verser par les flots d'une souffrante indigne amer.
Et j'écris, encore.

Pourquoi,
au delà de ton immense génie
celui que j’idolâtre tant tu dis
quand ta folie frôle la déraison
que l'alcoolisme dirige tes inspirations
mais que tes écrits sont encore fluides et cinglants
que je te lis encore et encore

pourquoi est-ce que j'ai autant mal?

Parce que tu es si douée, sans t'en rendre compte?
Que la jalousie m'aveugle et m'empoisonne?
Chaque bouchée de tes réussites ingurgitées
Pomme de création emplit de venin
De par tes textes tu me transcende
Lame qui percer et transperce
Et la réalité claquant au visage d'un fouet viscéral
Suis-je une nullité totale?
Sûrement plus une nudité boréale

Ou bien

Parce que je me sens blessé, tel un être mis à mort
Que chaque mots adressé à une tierce autre m'entrave
La tristesse qui se découle sur mon encre
Je sens mon cœur qui s’abîme
De toi je voudrait tant avoir été la muse
Le désir de tes poèmes, l'été de tes écrits
Être touchée par cette envie littéraire ou bien direct
La pensée derrière chaque amour éprouvé
La fleur qui s’épanouit ou l'hiver qui te séduit

Oui
Quand je te lis, je m'éprends
Quand je te lis, je me tue

Car non,
Je ne suis rien
Rien de cela, rien de toi

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