mardi 29 novembre 2011

Pilules


Bouffer des pilules.
Pour faire passer.
Bouffer des pilules.
Pour mieux oublier.
Bouffer des pilules.
Quand tu es blesser.
Bouffer des pilules.
Le matin au lever.
Bouffer des pilules.
A toutes les journées.
Bouffer des pilules.
Vouloir se soigner.
Bouffer des pilules.
Pour essayer de s'aider.
Bouffer des pilules.
Pour pas se tuer.

Demain

'' Demain est un autre jour. Demain, ça ira mieux...''

Terminus Bonheur

Je suis fatigué d'être triste.
Aujourd'hui, j'achète un ticket pour le Côté Positif.
Le voyage risque d'être long...très long.
Je sais même pas ou est la gare d'abord, ensuite, ou ce chemin s'en va.
Quel direction je vous prit?
Et si j'ai le mal des transports?
J'ai pas trop le choix, j'ai pas le gout de rester ou je suis.
Je vais donc partir en route.
Déposer moi terminus du bonheur s'il vous plait.
Le départ est pour aujourd'hui.
Je vous quitte pour mieux revenir.

J'ai mal

J'ai mal.
Je t'aime.
Je ne mérite pas cet amour que tu n'as pas a offrir.
Je ne suis pas celle qu'il te faut.
Je le vois, je le sais.
Et mon corps pleur, et il cri, et il souffre.
Je ne suis pas assez bien.
Cultivé dans un monde loin du tiens.
Je ne connais pas assez le cinéma, la littérature ou la musique.
Pas assez pour t'impressionner, pas assez pour te plaire.
Tout ce que j'ai, c'est ce corps, mal de lui même.
Physique qui t'attire, simplement.
Autrement, je ne suis rien.
Juste assez gentille, pour être ton amie.
Mais je ne sais pas comment faire pour être plus.
Questions qui se bousculent dans ma tête.
Je ne dors plus, je ne rêve plus.
Je voudrais te serrer très fort dans mes bras.
T'embrasser quand tu pars le matin, quand tu reviens le soir.
Être simplement auprès de toi.
Te soutenir lorsque tu en as besoin.
Rire avec toi de tout et de rien.
Pouvoir te dire je t'aime.
Mais je ne peux pas.
Tu ne veux pas.
J'ai mal.

lundi 28 novembre 2011

Ne pas aimer

'' Je préférerais ne pas être capable d'aimer, plutôt que de toujours souffrir à trop aimer''

-m.g.m.

mercredi 23 novembre 2011

Souffrance

''La souffrance est partout
Dans mon coeur
Dans ta plume
Dans sa voix
Dans une seconde passagère
...''

'' Too afraid to love you...''

vendredi 18 novembre 2011

Faire l'amour .2

Faire l'amour, c'est bien plus que juste coucher ensemble. 
C'est embrasser les formes d'une tendre moitié. 
C'est bien plus que deux corps qui s'attirent l'un contre l'autre avec force magnétique. 
C'est l'expression d'une tendresse partager conjointement.
C'est bien plus que la simple copulation de deux êtres.
C'est la jonction de sentiments immuables dans un instant de cohésion parfait. 
C'est bien plus que répondre à des instincts primaires de désirs charnels. 
C'est vivre l'amour physique d'un rapprochement.
Inévitablement, il faut que se soit plus que seulement toi et moi, une passion et des orgasmes.
Pour qu'on puisse faire l'amour, pour de vrai, il faut que tu m'aimes.  

Faire l'amour

J'ai envie de toi.

Baiser. Fourrer. Fuck me, yeah. Bah quoi? Quels termes d'autres voudrais-tu utiliser? Faire l'amour? Faudrait d'abord que tu commence par m'aimer pour ça. Pas m'aimer dans le sens de ''j't'aime'', mais dans le sens de chui amoureux de toi, I care about, j'te veux auprès de moi. Spa tant dure à comprendre m'semble... Soit tu repenses à ça, ou je reste simplement le réceptacle de tes multiples éjaculations exhutoires. Celle dans ton lit? Celle dans ton cœur? Ça m'a tout l'air que je peux pas être les deux en même temps. Pourtant, aussi longtemps que tu le voudras, je serai ton amante, ton amie, et ta confidente même, si tu t'y risques. Parce qu'il n'y a rien que mon amour ne puisse faire de plus qu'être la a tes côtés lorsque besoin est.  

Quand je te lis .2

Quand je te lis, je pleure.

jeudi 17 novembre 2011

Lie de rouge ou blanc

Quand t'a envie de prendre une brosse la...

Droguée
Asti que j'ai envie de me saouler
Boire a la mer assécher
Pour noyer mes troubles pensées
Scrapper mes reins amochés
Partir dans un sale trip
No road no way
Oublier qui je suis
Danser toute la nuit
Rythme endiabler pour les damnés
Arrêter de réfléchir, juste exister
Tuer les émotions dans la lie
Au lieu de mourir intoxiqué
La tête qui tourne et le monde qui dérape
Mes pieds qui m'échappent
Course folle déraisonner
Perdre la raison pour mieux abdiquer
Vie de merde
Pas moyen de s'en sauver
Voilà pourquoi on peut juste se piquer
Ingurgiter l’élixir de longévité
L'alcool qui permet de surmonter
Encore et encore
Verse moi un autre vers que j'en finisse
Demain c'est promis
Je me souviendrai plus
Probablement mieux ainsi

Encore debout caliss

Hey!
Qué cé tu fais encore debout caliss?
T'as pas vu l'heure toi?
Vas te coucher!
Je peux juste pas  écoute
Pas quand j'ai trop dans ma tête
Pas quand je t'ai dans mon corps
Ca tourne et ca vibre
Jamais le sommeil va venir avec tout cette guerre intestine
Mieux vaut évacuer la marde
Après ca, j'irai dormir
...

Bonne nuit vaccuum de mes idées

Quand je te lis

Baloté, trans-verser par les flots d'une souffrante indigne amer.
Et j'écris, encore.

Pourquoi,
au delà de ton immense génie
celui que j’idolâtre tant tu dis
quand ta folie frôle la déraison
que l'alcoolisme dirige tes inspirations
mais que tes écrits sont encore fluides et cinglants
que je te lis encore et encore

pourquoi est-ce que j'ai autant mal?

Parce que tu es si douée, sans t'en rendre compte?
Que la jalousie m'aveugle et m'empoisonne?
Chaque bouchée de tes réussites ingurgitées
Pomme de création emplit de venin
De par tes textes tu me transcende
Lame qui percer et transperce
Et la réalité claquant au visage d'un fouet viscéral
Suis-je une nullité totale?
Sûrement plus une nudité boréale

Ou bien

Parce que je me sens blessé, tel un être mis à mort
Que chaque mots adressé à une tierce autre m'entrave
La tristesse qui se découle sur mon encre
Je sens mon cœur qui s’abîme
De toi je voudrait tant avoir été la muse
Le désir de tes poèmes, l'été de tes écrits
Être touchée par cette envie littéraire ou bien direct
La pensée derrière chaque amour éprouvé
La fleur qui s’épanouit ou l'hiver qui te séduit

Oui
Quand je te lis, je m'éprends
Quand je te lis, je me tue

Car non,
Je ne suis rien
Rien de cela, rien de toi

Ant(a)gonie

Nausées qui me prend.
J'ai besoin de vomir.
Fac j'ai écrit.
C'est mauvais, c'est pas bon, pis j'le sais.
Mais quand ça me prend, faut que j'évacue, ça tu peux comprendre.


Brûlée, écorchée, brisée
Quand je te lis, je m’éprends
Coeur meurtri qui pleure
J'ai mal, sans avoir mal
Qui saigne sans rouge
Larmes qui s'efface
Cri d'agonie sans voix
Je ne suis moi sans toi
Tu restes toi sans moi

Je m'éloigne ou tu dérives
Ton écrit qui m'écrit
Criant a mes yeux
Déception, déprime
Et quand je te lis
Je m’abîme
Dans les abysses profondes du mépris
Engloutit par les tourments entrelacés de cet envie naguère
Et la, vraiment, Je ne sais que faire

Continuer? Arrêter?
Quitte à avoir mal
Autant d'espoirs vagabonds
Alors je m’égares
Tourmentes et dérisions
Le vent qui porte tes chansons
Mon cœur qui bat, débat, rabat
Je ne suis rien, personne
A côté de toi, ou nul part
J'y vois plus rien, brouillard limpide

J'vois pas mal place
Individu incompris
Ou est mon appartenance
Je suis lasse d'être lassée
Pas faite pour toi je sais
Martyr des saint damnées
Aux attentes attenté
Ya qu'a regarder tes mots
Pour y voir tous les maux

Voilà pourquoi ma vie qui déchue
Moi qui me dit
Que je t'aime sans pouvoir
Jamais avoir su autant
Désespoir désapprobateur qui tue
Pourquoi ne veux-tu pas de moi

mardi 15 novembre 2011

Une coupe de Vin

C'était un après-midi du mois de janvier, typique de l'hiver québécois que l'on connais. L'air était glacé, tout comme les trottoirs des rues de Montréal. Ses pas crissant sous la neige, elle monta les marches prudemment vers le 3eme étage d'un immeuble comme les autres, coincés mur a mur, tous identiques et légèrement décrépis. Arriver, elle cogna deux trois coups à la porte, puis attendit, impatiente, transit par le froid sibérien qui accompagnait la course décroissante du soleil. La porte s'ouvrit sur un jeune homme, grand, beau brun, sourire aux lèvres lorsqu'il reconnut son invité. Elle se tenait la, le souffle chaud buhant ses lunettes, grelottant malgré son manteau d'hiver, un sac d'épicerie à la main, le nez rougit par la basse température de l'extérieur. Un seul regard suffit, elle s'empressa de pénétrer à l'intérieur alors qu'il refermait la porte derrière elle. Essuyant ses bottes sur le tapis de l'entrée, il la salua cordialement. Se débarrassant de son manteau, elle lui tendit le sac qu'elle avait apportée. Y jetant un œil, il y trouva les éléments manquant du repas qu'ils avaient convenus ainsi que deux bouteilles de vins. La soirée s’annonçait bien.

Ils prirent ensuite la direction de la cuisine, déposant le sac sur la table, s’enquérant l'un de l'autre, prenant rapidement des nouvelles. Ils s'étaient vu pour la dernière fois au début de la semaine passé. Bien qu'ils aient discuter régulièrement sur facebook ou skype, la proximité actuelle n'avait pu être combler depuis. Revenant du travail, elle portait un chemisier simple accompagner d'un veston, lui était plutôt relaxe, un simple t-shirt comme les autres, une pair de jeans, assez banale. Échangeant rires et sourires, ils ouvrirent la première bouteille, trop tôt encore pour commencer a préparer le souper.

Coupe en main, déjà un peu pompette après une bouteille et demi, elle se pencha vers lui, volant un baiser fugace. Bien que pris de cours, il ne resta pas indifférent a son geste. Sourire aux lèvres, elle lui murmura suavement ''- j'ai envie de toi tu sais...'' Il n'en fallut pas plus pour allumer le feu qui bouillait déjà en eux. Elle jeta ses lèvres sur les siennes, avec fougue, avec désir. Il glissa ses mains sur ses hanches, enhardit. Elle passa ses mains dans ses cheveux, s'accrochant à lui. Exalté par l'alcool, leur corps mués par cette attirance sexuelle, ils laissèrent libre cours à leur pulsions. Les baisers se firent plus langoureux, les caresses plus osées, jusqu'à ce qu'il s'attaque à son chemisier, presser de l'en débarrasser, pouvoir profiter de sa poitrine ferme et si délicieuse. A son tour, elle lui retira son chandail, laissant ses mains parcourir son torse nu. Elle avait de plus en plus chaud, et son esprit engourdit par le vin n'avait plus que pensée charnue et cette envie de lui faire l'amour. Elle le sentait tout aussi excité, et pas seulement de par l'intensité de ses baisers mais aussi par le membre qu'elle sentait devenir dur dans son jean, jean qu'elle décréta soudain de trop, détachant sa ceinture pour lui enlever. Lui en fit de même, la déshabillant non seulement du regard, mais lui retirant son bas pour la découvrir en petite tenue, des plus attirantes.

Il la coucha sur le lit, jetant son corps sur le sien, pétrissant ses cuisses, ses seins et ses jolies petites fesses. Il désirait tout d'elle, surtout en cet instant. Il frémit lorsqu'elle glissa une main vers sa fabuleuse érection, caressant fébrilement sa verge. Il se trouvait déjà assez chaud, mais apparemment elle savait toujours rehaussé la situation. Il passa une main derrière le dos de celle-ci, dans l'intention de lui dégrafé sa brassière. Il mit peu de temps à l'en délester, se jetant avidement sur ses seins libérés. Sa langue arracha des gémissements alors qu'il s'occupait des rondeurs. Il savait pertinemment que c'était ce qu'elle préférait par dessus tout comme préliminaires et il ne tarda pas a vérifier qu'elle mouillait déjà abondamment. Le glissement de sa main sur son sexe humide lui valut un frémissement de son corps entier et il s'en délecta. Elle le renversa alors sur le dos, prenant place sur le haut. Il ne riposta pas, surtout lorsqu'elle passa sa langue sur son oreille, puis descendit vers ses mamelons. Pas de doute, elle savait ce qu'elle faisait. Elle avait garder souvenir qu'il appréciait beaucoup ce traitement. Elle se régala de ses gémissements, attiser par ceux-ci. N'en pouvant plus, il lui inséra deux doigts dans sa fente et commença à la masturber, ce qui brisa momentanément sa concentration a exécuter la tache qu'elle faisait l'instant d'avant.

Les baisers reprirent de plus belle, avec une intensité hallucinante. D'ailleurs, le moment l'était lui aussi a sa manière. Elle entreprit ensuite de lui retirer ses boxer, une main saisissant son membre ériger, pour ensuite passer délicatement sa langue sur son gland a vif. Sa bouche s'occupa avec délectation de faire vivre une gamme de sensation à son partenaire. Ce dernier, qui au bout de quelques minutes à peine avait atteint sa limite de résistance l'arrêta. Il la jeta brusquement sur le côté, lui arracha presque le dernier morceau de vêtement qui la couvrait et dévora goulûment la chatte de celle-ci, dégoulinante. Elle se sentit alors prise de bouffée de chaleur intense, et son esprit perdit la carte totalement. N'en pouvant plus, elle le supplia de la prendre, démontrant à quel point elle avait envie de lui, de le sentir en elle. Il céda a ses supplications, sans trop de difficulté d'ailleurs, et glissa son sexe avec aisance, tellement elle mouillait d'excitation. Il la pénétra, vas et viens, la faisant gémir de tout son être, répétant son nom. Pendant 1h et encore, elle dessous et lui dessus, inversant les rôles, échangeant baisers et jouissance. Elle s'écroula au bout de 6 orgasmes, alors qu'il venait enfin, d'un orgasme puissant comme il en avait peu connu, en elle. Épuisés, ils restèrent coller l'un a l'autre, cherchant leur souffle. Comme à l'habitude, ils avaient eut une sacré baise. L'appétit refit alors surface et c'est en rigolant qu'elle lui rappela qu'ils n'avaient toujours pas souper. La soirée était encore jeune.  

samedi 5 novembre 2011

De toute façon

Se faire lobotomiser, un lavage de cerveau, parce que je suis épuisée, fatiguée de continuer. Sans avoir trouver de prétexte pour abdiquer. Faut-il toujours une raison pour décider d'oublier? Cesser d'avoir mal, de s'attacher a une réalité désabusée. Un rêve éveillé ou une simple agonie momentané. On voudrait que sa cesse, convaincu d'être trop faible pour affronter les tourments d'un esprit entravé. Il n'y a plus de temps, plus d'emprise, tout s'efface devant moi. Mais quand le rideau noir annonçant la fin de la pièce tombera, que restera-t-il de ce passage fugace. J'étais bien naïve de croire que je pouvais changer. Figer dans un stéréotype mal côté, désarticulée par les mensonges erronés et les instants intangibles. Totalement subjuguée, quand tout autour de moi s'effondre avec une telle lenteur, glissant vers un puis sans fond. Emporter par la folie pure et incomprise, j'en perd les mots et la raison. Seulement, je n'en ai rien à faire des contraintes sociales, je vis pour qui je suis. Prête a écorcher la vie qui me nargue, je lui ferai face, venant avec hypocrisie. Ou est la vérité, celle qui n'est pas dictée, celle que l'on impose sans pouvoir réfuter. Il ne reste qu'à détruire, par opposition, cet univers factice. Car je perds cette guerre sans loi, battu à mort, laisser à moi-même, le plus terrible des juges. L'autocritique et l'inconfiante mèneront ma perte, coup du jugement dernier, frapper avec autorité. Impossible de contester, il suffit d'accepter la réformation. Procédure funéraire en action, je m'incline pour le grand final. De toute façon, je suis épuisée, fatiguée de continuer.  

jeudi 3 novembre 2011

Cours de génétique

Je me meurt
Asti que cé long
Quand on dit long longtemps
Ça suffit même pas
Ya le temps qui s'étire en longueur
Pis moi qui baille
Baille encore, encore
Parce que c'est plate
Pas intéressant, pas vraiment
T'écoute pis t'enregistre
Mais la cassette à joue
Avec lenteur comme sa s'peut pas
Je suis tannée
Si sa se voit pas
J'pense que ya de quoi qui marche pas
Rendez moi ma liberté
Avance horloge, avance
Déballe ton discourt lancinant
Pis trotte plus vite
J'en ai déjà trop de perdu
Manque de sommeil
Une écœurantite aiguë
Mal assis, pas ben confortable
Tuée par l'ennuie
J'ai tu hâtes que sa soit fini
De sa voix au ton redondant
Y m'endors tellement
Pis j'en ai pour 2h quand c'est pas plus
Agonie de mon cerveau
Mise en marche de l'intelligence requise
Écrire, noter, pas le droit d'oublier
S'acharner à tout comprendre
Assénée par les mots
Combattre l'inanition
Ou bien juste l'envie de dormir
Enragée enragée
Prête à m'échapper
J' fini toujours pas être déconnecté
Jusqu'à l'arriver de la rédemption
Coup du midi qui sonne
Me voilà déjà partie
C'est ça, les cours à l'uni

mercredi 2 novembre 2011

Médiocrités

Qui sommes nous
Juste une gang d'utilitaristes
Plugger sur leur TV
Absorbés du matin au soir
Par des idiocités récurrentes
Lavage de cerveau collectif
Implantation d'idéaux surréalistes
Les stéréotypes d'une société
Jeunesse sous lobotomie
Divertis par des absurdités
Refusant de confronté la réalité amer

La médiatisation à créé
Une société désabusée
Toutes ces émissions qui montre comment penser
L'illusion de valeurs matérialistes
Au lieu de montrer la vérité vrai
Prêt à nous standardiser
Définissant les barèmes de beauté
Ridiculisant la concrétisation
Malheureux de nos réalisations
C'est ça l'image de notre génération

Les vendus d'la téléréalité
Les accros de l'internet
Les no-life des mmorpg
Les drogués aux textos
Les mordus de jeux vidéos
Les dépendants des réseaux sociaux
Les utilisateurs d'la porno

Comment expliquer ce revirement
Est-ce que c'est ça l'évolution?
Je demande une explication
Je croyais que la mondialisation
Qu'une accessibilité à la culture nous guérirait
Prisonnier des conceptions dogmatiques
Accablés sous une tonne de préjugés insensés
Pendant combien d'année, sombre années, grande noirceur
Ou est caché l'engrenage malsain de cette machinerie
L'industrie qui profite avec avarice
Les médias qui véhiculent mensonges et clichés
Le marketing pour combler les vices

Moi je dis
Agissez donc en connaissance de cause
Ne pas avoir peur de s'informer
Comprendre que c'est important de suivre l'actualité
Prendre position et s'affirmer devant la médiocrité
Relancé la pensée collective exécutive
Faire face à cette autorité dictatrice
Amener à prendre conscience
Au lieu d'avancer yeux bandés, mains liées
Il serait peut-être temps de se réveiller
Éteins dont ton écran pour voir

[Sujet a être retravailler]

Conscientisation

Prise de conscience
Je sais pas trop si on peut dire ça. Cependant, ces derniers jours, j'ai vécu des changements.
J'ai passé par un manque de motivation, un manque d'envie, une perte de goût de vivre.
Je me cherche, je sais pu trop ou je suis, qu'est-ce que j'ai fait avec ma tête, surtout avec mon coeur.
J'ai perdu le Nord, même si lui y se trouve encore à la même place.
J'ai besoin de faire un vide, parce que la, je réfléchit juste trop pis ça m'aide pas.
J'ai pensé renouer avec une veille passion, chère amie que j'avais délaissé.
J'avais du la mettre de côté dans un coin de ma ptite boite qui sert de cerveau.
Ça m'a tout l'air qu'elle a prit d'la poussière un peu, ou qu'elle me semble juste plus démunie qu'auparavant.
Mon écriture à perdu de son charme, ravagée à force d'être délaissée.
Je me trouvais quand même inspirée, envie d'écrire pour mon révolutionnaire fataliste.
Alors j'ai composé avec fougue, avec énergie, avec une nouvelle envie.
J'ai parlé de liberté, de politique et de notre beau pays en voie critique.
J'ai juste pas su être à la hauteur, je me suis tellement déçue.
J'ai eut droit à une ptite déprime d'artiste, celle qui nous prend lourdement, quand on sait juste faire d'la marde, qu'on est mécontent et surtout détruit quand on fait juste se dire qu'on est pourri.
Bref, dans s'temps la, tu te dis que tu voudras plus jamais rien essayer, l'écriture, c'est fini pour moé.
Sauf qu'y faut que j'apprends à prendre sur moi la critique, à l'utiliser pour progresser plutôt que de déprimer.
Et la je vous dit, ça va changer!
La médiatisation et la dramatisation d'une société lyrique en manque d'indépendance, ça n'a jamais été ma grande tasse de thé.
Je suis pour la démocratie et laisser le peuple s'exprimer, mais je n'ai jamais été la personne la plus impliqué qui soit dans le domaine.
Je me contente de m'informer brièvement sur ce qui m'entoure, sans pour autant m'offusquer de la réelle situation du Québec en devenir.
Mais je me dis, que s'il y avait moins de gens comme moi, et plus d'individus acharnés à sauvegarder notre nation, nous pourrions aller bien plus loin.
Et la, je me met à écouter du Vulgaires Machins, c'est la révélation!
Si seulement je pouvais m'exprimer comme ils le font, voir qu'ils ont autant de convictions!
Ils parlent de sujet controverser, de sujet pour faire réveiller la société.
C'est ça, dire la vérité en pleine face, sans restriction, sans limitation.
Et c'est comme ça, que je veux écrire, que je veux me sentir impliquée.
Parce qu'on a l'air cave, sérieux yé temps de changer.
Je vous le dit, l'heure de la conscientisation est arrivée!

mardi 1 novembre 2011

Déprimé tellement n'importe quoi

Je suis déprimé
J'ai pu le goût de rien
Pas envie de me coucher
Peut-être boire pour me saouler
Effacer tout ce que je ressens
Oublier ce qui m'affecte
Plus ressentir le froid
Qui accompagne la solitude
Amertume sans envergure
Je suis juste tannée
Faire face aux obligations
J'ai même pas de conviction
J'ai perdu ma motivation
Sans savoir ou cé que j'm'en va
Continuer d'avancer
Pourquoi j'arrive a rien
C'est tellement contrariant
Jalouse des grands génies
Comme si j'avais pas de talent
De la difficulté a m'exprimer
Jamais satisfaite de ce que je fais
Incapable de m'apprécier
Une bonne a rien
Qui arrive même pas a écrire
En perte d'inspiration
Jalouse de celui qui la motive
Incomprise dans sa misère
Juste stupide de réagir de même
Léthargique je me laisse empoisonné
Par mes propres mots
Convaincu de la défaite
Pourtant il faut se battre
Quels raisons déjà?
J'ai oublier je crois
Vraiment regarde
J'écris tellement n'importe quoi