Pour avoir vécut auprès de toi,
et pour t'avoir perdu depuis.
Bercer entre l'amour d'une soeur,
et cette vulgaire jalousie en moi.
''Quand j’y pense, le monde est bien spécial. Parfois je me demande pourquoi il est ainsi, et d’autre fois, je me dis simplement qu’il est comme il doit d’être. J’ai l’impression que les choses sont plus simples qu’elles ne le paraissaient vraiment. Quand tu es la, c’est toujours différent. Je ne sais pas trop pourquoi, et tu ne sembles pas le savoir plus. Pourtant, ta présence me fait toujours autant de bien. Le seul fait de t’avoir près de moi apaise mon cœur souffrant. Tu es le baume, mais aussi parfois le fer qui le brûle. Il y a des jours ou je brûle de jalousie envers toi, et où d’autre je brûle d’amour. Mon cœur souffrirait horriblement ta perte, mais alors qu’a certains instants, je la souhaite. Comme je regrette mes mots, mes pensées parfois, mais pas toujours. Quand tu es la, je me sens coupable, mais si allégé. Lorsque tu pars, j’ai envie de pleurer, j’ai mal, même si je sais que nous allons nous revoir. Ton absence me pèse et je compense avec un rien. Je vis parfois des grands moments de solitude, ou il y a tellement de gens, mais en même temps personne. Des grands moments de dépression, ou la vie semble si fade, si noir, si laide. Ou tout vas mal, tout sombre, ou la mélancolie me prend, ou mon cœur ne sait plus ou il en est. Oh, saurais-tu me pardonner? Moi-même j’en suis incapable. Je n’ai plus envie de te voir, mais j’ai à la fois envie de te garder auprès de moi pour toujours…''
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